Près de 10 000 gros bovins manquaient à l’appel en mai
Les dernières données d’abattage publiées par Agreste montraient qu’en mai 2022, il y a eu 9679 gros bovins abattus de moins qu’en 2021.
Les dernières données d’abattage publiées par Agreste montraient qu’en mai 2022, il y a eu 9679 gros bovins abattus de moins qu’en 2021.
Au mois de mai, 260 439 gros bovins ont été abattus en France, c’est 3,6 % de moins que l’an dernier, selon la dernière note d’Agreste. Une baisse qui cache des disparités selon les catégories.
Ce sont les abattages de vaches laitières qui reculent le plus. Les éleveurs gardent les animaux dans un contexte de prix du lait rémunérateur. Malgré la hausse des coûts de production, leurs marges s’améliorent. Ce qui explique la flambée des prix des vaches laitières, qui ont en proportion davantage progressé que les prix des allaitantes. Les abattages de jeunes bovins (JB) étaient aussi en net retrait, mais par rapport à une année 2021 où il y avait encore des retards.
Nouvelle baisse des exportations de broutards
Autre illustration de cette baisse des disponibilités françaises, le recul de nos exportations de broutards : -23 % entre avril 2021 et avril 2022 et -10 % en cumul sur les quatre premiers mois de l’année.
Si le nombre de broutards traversant les Alpes a reculé de 17 % en avril, celui franchissant les Pyrénées a carrément été divisé par deux. Les engraisseurs espagnols freinent les mises en place du fait de la flambée des coûts de production.