Pourquoi la farine Elibio reste compétitive ? Réponse du président de Bellot Minoteries
Bellot Minoteries livre une quantité stable de sachets de farine biologique et équitable à la marque collective des épiceries bio indépendantes Elibio. Une question de compétitivité selon Louis-Marie Bellot, président.
Bellot Minoteries livre une quantité stable de sachets de farine biologique et équitable à la marque collective des épiceries bio indépendantes Elibio. Une question de compétitivité selon Louis-Marie Bellot, président.
« Nous livrons à Elibio un volume relativement important de sachets de farines, qui nous permet d’écraser nos charges. C’est un seul visuel pour tous les magasins spécialisés livrés », explique Louis-Marie Bellot, président de Bellot Minoteries dans les Deux-Sèvres. Le moulin familial dispose depuis cinq ans d’une ligne d’ensachage de ses farines. En 2020, il propose au fournisseur des épiceries biologiques indépendantes, Elibio, des sachets de farines d’1kg à la marque Elibio. Ce client représente 20% de son chiffre d’affaires en sachets de farine, toutes marques confondues, précise Louis-Marie Bellot, selon qui les ventes se maintiennent.
Lire aussi : Filière bio, encore un haut potentiel économique pour la France ?
« Nous travaillons en bonne intelligence avec Elibio. Avec eux on se met autour de la table pour offrir de beaux produits biologiques à prix accessibles dans le respect de l’amont », formule-t-il. Grâce à ses prix compétitifs, la marque Elibio ne souffre pas de la déconsommation du bio lié à l'inflation.
Lire aussi : Bio : pourquoi la marque Elibio « ne connaît pas la crise »
Du blé dans les 70 km alentours
Une précision : la farine Elibio est certifiée Agri-Ethique. Bellot Minoterie s’engage avec ses fournisseurs de blé biologique sur des volumes pendant 3 ans, sur une rémunération minimale fixe et un prix dépendant des coûts de production. L'approvisionnement en blés biologiques ne manque pas au moulin, qui commercialise sa propre référence de blé bio sous sa marque propre Le Farinier auprès de la GMS. « Ces trois dernières années, nous achetons le blé bio dans les 70 km autour du moulin. C’est plus facile qu’auparavant », témoigne le meunier, précisant que la coopérative Cavac en fournit une bonne part.