Petits veaux : une ambiance catastrophique
Veau : Toutes les conditions sont réunies pour que la sonnette d’alarme retentisse sur le marché des petits veaux. Les vêlages sont nombreux à cette période de l’année et les besoins des intégrateurs sont limités. En cause, un manque place dans les ateliers d’engraissement, le marché du veau de boucherie ayant souffert de l’été indien. L’export ne permet pas de fluidifier le marché puisque devant l’afflux d’animaux qui se révèlent positifs à la FCO, les négociants se montrent très méfiants et la FFCB a appelé à ne plus collecter les veaux. Ainsi, les animaux de qualité inférieure sont invendables et les cours stagnent à leurs niveaux plancher. Seuls les bons veaux allaitants résistent et bénéficient d’une meilleure tenue du commerce, notamment dans l’Aveyron.
Broutards : La recrudescence des cas de FCO pose problème sur les exportations de broutards vers l’Espagne. Dans ce contexte, l’écart de prix se creuse entre les animaux vaccinés et les autres. Vers l’Italie, le commerce demeure fluide. Si les cours se maintiennent dans les bons animaux du centre de la France, la tendance est baissière dans les catégories inférieures, comme dans l’Ouest et le Nord.
Ovins : Le marché des agneaux manque toujours autant de dynamisme, faute de consommation. Dans ce contexte, les prix peinent à se maintenir, excepté dans les lots de qualité supérieure et homogène.