VIANDE
Bovins : nouvelle baisse de la production européenne
La production européenne de viande bovine devrait reculer de 0,9 % en 2021, selon les dernières estimations de la Commission européenne, après s’être déjà repliée de 1,2 % l’an dernier.
La production européenne de viande bovine devrait reculer de 0,9 % en 2021, selon les dernières estimations de la Commission européenne, après s’être déjà repliée de 1,2 % l’an dernier.
En décembre, la Commission européenne recensait dans l’UE à 27 48 000 vaches allaitantes de plus que l’année précédente (+0,4 %). La hausse des cheptels bulgares, espagnols, hongrois et polonais a plus que compensé la baisse en Belgique, en Allemagne, en Irlande et en France. Néanmoins, le cheptel laitier européen perdait 221 000 têtes, soit une baisse de 1,1 %. La production de viande bovine devrait donc de nouveau reculer cette année, de l’ordre de 0,9 %, entre ajustements structurels du secteur, conséquences de la pandémie et faible demande du secteur de la RHD. Même à moyen terme, la Commission européenne n’anticipe pas de reprise de la consommation.
Hausse des exportations haut de gamme
Malgré la pandémie, les exportations européennes de viande bovine ont progressé de 1,8 % en 2020, notamment vers les marchés rémunérateurs que sont Hong Kong (+15 % en volume), le Canada (x3), la Norvège (+69 %), la Suisse (+19 %) et les États-Unis (+56 %). À noter tout de même que les envois communautaires vers le Royaume-Uni ont reculé.
La Commission européenne estime que dans l’ensemble, nos exportations vont continuer à progresser, de l’ordre de 1 %, limitées par le manque de disponibilités et les incertitudes économiques. Après avoir reculé de 4 % l’an dernier, les exportations en vif pourraient de leur côté progresser de 1 % sous l’effet d’une reprise de la demande.
Alors que les importations européennes ont plongé de 21 % en 2020 dans un contexte d’activité très perturbée dans le secteur de la restauration, elles ne devraient pas encore retrouver leur rythme précédent. Bruxelles anticipe une hausse de seulement 2 %, dans un contexte de pandémie qui s’éternise.