Viande bovine : la valorisation pose question
Bovins : Les habitudes alimentaires des Français continuent d’évoluer. L’Idele rappelle ainsi les deux tendances contradictoires qui bousculent le marché de la viande. Sur les sept premiers mois de l’année, les disponibilités consommables de viande bovine ont progressé de 2,4 % selon les calculs du SSP prenant en compte la production et les imports qui augmentent. Mais les achats des ménages pour leur consommation à domicile ont reculé de 2,6 % sur les neuf premiers mois de l’année. La fréquence d’achat comme le volume acheté à l’acte diminuent, relève Kantar. La baisse atteint même 6,6 % pour la boucherie traditionnelle, loin des discours sur la montée en gamme et la proximité ! C’est dans la restauration hors domicile (fast-food et burgers dans la restauration traditionnelle) et les plats préparés que sont utilisés les volumes supplémentaires. Or ce sont les pièces nobles qui permettent de valoriser les carcasses. D’où une pression accrue sur les prix et un problème durable de valorisation.
Veau : Commerce régulier en ce début de mois pour les veaux de boucherie, dont les prix se raffermissent dans un marché assez bien orienté.
Ovin : Peu d’évolutions sur le marché français des agneaux la semaine dernière. Le commerce n’a pas vraiment montré de signe de changement d’ambiance et les prix se sont ajustés dans une fourchette étroite.