Viande bovine : exportations indiennes en hausse en 2018
Bovins : Le cheptel bovin indien est le plus important au monde, avec 304 millions de têtes. Il progresse grâce au tonus du secteur laitier. En 2017, la production indienne de viande bovine (bœufs et buffles) a atteint 4,25 millions de tonnes équivalent carcasse (téc), selon MLA et en 2018 elle devrait progresser de 1,2 % à 4,3 millions de téc.
Le développement de la production bovine est compliqué par les interdits religieux. Ce sont les taurillons du secteur laitier ou les bufflonnes improductives qui sont abattus. La consommation reste limitée aux Indiens de confession chrétienne ou musulmane et l’Inde exporte une grande partie de sa production. 40 % de la viande bovine indienne est exportée vers l’Asie du Sud-Est et le Moyen-Orient, sous forme congelée. Ses principaux clients sont le Vietnam, la Malaisie et l’Égypte. En 2017, l’Inde a notamment développé ses envois vers l’Irak, la Russie, le Turkménistan et l’Indonésie.
Les prix indiens sont les plus compétitifs au monde, à environ 3 $/kg en 2017 contre plus de 4 $ pour la viande brésilienne et plus de 6,5 $ pour la viande américaine. Néanmoins l’Inde n’a pas accès aux marchés les plus haut de gamme (Union européenne, Corée, États-Unis, Japon), pour raisons sanitaires.
Ovins : Les disponibilités sont larges outre-Manche. En janvier, les exportations irlandaises de viande ovine ont ainsi progressé de 4,1 % par rapport à l’an dernier, selon Bord Bia. En Grande-Bretagne, elles auraient bondi de 22,5 % du fait de décalages dans les abattages.