Les grandes tendances se confirment
En France comme dans le reste du monde, les grandes tendances se confirment : fermeté pour la matière grasse et pression sur les poudres. Les cours de la poudre de lait écrémé ont reculé de 15,5 % mardi sur Global Dairy Trade (GDT), et s’effritaient en France la semaine dernière et en Allemagne mercredi. Les stocks européens restent une source d’inquiétude. La poudre grasse perdait de son côté 150 €/t sur le marché français (cotation Atla) et 12,4 % sur GDT. Les exportateurs européens cherchent à écouler leurs stocks de poudre 26 % sur le marché mondial et se montrent agressifs pour concurrencer la Nouvelle-Zélande. Par ailleurs, Fonterra a revu à la hausse ses estimations de collecte pour la campagne en cours (qui se termine le 31 mai). Les volumes ne seraient plus que 5 % sous le niveau de la campagne précédente, contre 7 % dans la précédente estimation.
En matière grasse en revanche, la stabilité était de mise en France, à des niveaux tarifaires élevés. En Allemagne, les cours se raffermissaient tout comme sur le marché mondial. Le beurre a ainsi atteint 4 653 $/t sur GDT, s’approchant de son record de mai 2014. En Australie, le Clal rapporte une pénurie de matière grasse, seuls les acheteurs réguliers n’ont pas de soucis pour s’approvisionner, les autres sont contraints de recourir aux importations.