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France Relance
Le plan protéines végétales est officiellement lancé

La féverole fait partie des plantes protéagineuses alternatives au soja importé. © Jean Weber/Inra
La féverole fait partie des plantes protéagineuses alternatives au soja importé.
© Jean Weber/Inra

Les parties prenantes de la stratégie en faveur des protéines végétales se sont (virtuellement) réunies le 1er décembre autour du ministre de l’Agriculture Julien Denormandie pour le lancement officiel de celle-ci ; France Relance venant l’abonder à hauteur de 100 millions d’euros. Préparée par 350 acteurs, experts, professionnels ou défenseurs de l’environnement, cette stratégie nationale a trois objectifs : moindre dépendance des matières premières importées pour les productions animales, amélioration de l’autonomie des élevages et développement de l’offre pour l’alimentation humaine. Sur les 100 millions d'euros (M€) à employer en 2 ans, 50 M€ iront à la structuration des filières, 20 M€ aideront les agriculteurs et éleveurs, 20 M€ à la recherche, 7 M€ à l’obtention variétale et 3 M€ à la promotion des légumes secs. Les parties s’engagent à faire progresser les cultures riches en protéines de 40% d’ici à 2022. Dans moins de 10 ans celles-ci devront avoir doublé pour occuper 8% de la surface agricole utile. Les représentants des fabricants de la nutrition animale (Snia) ont salué hier en conférence de presse le caractère « structurant » de cette stratégie et la « rampe de lancement » que constituent les fonds de France Relance. Ils vont pouvoir investir, ont-ils expliqué, pour adapter les aliments aux besoins d’élevages en évolution, précisant que ceux-ci diffèreront selon les régions et terroirs.

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