Les prix du colza frôlent les 500 €/t en ancienne récolte
Comment ont évolué les prix des oléagineux ces 7 derniers jours ? Les journalistes de la Dépêche-Le Petit Meunier vous expliquent les dernières variations des cotations du colza, du soja et du tournesol.
Comment ont évolué les prix des oléagineux ces 7 derniers jours ? Les journalistes de la Dépêche-Le Petit Meunier vous expliquent les dernières variations des cotations du colza, du soja et du tournesol.

Les prix du colza sur Euronext et le marché physique français ont fortement progressé entre le 17 et le 24 mars 2025, tandis que ceux du tournesol augmentait dans une moindre mesure d’une semaine sur l’autre.
Colza : nette reprise des cours
Les prix de la graine de colza sur le marché physique français ont regagné le terrain perdu ces dernières semaines, gagnant 33 €/t sur sa place de référence entre le 1er et le 24 mars. Et ce, dans le sillage du contrat colza sur Euronext, suivant la reprise des cours du canola canadien. Les opérateurs considèrent que la dégringolade des prix de ces dernières semaines a été excessive. Cependant, les inquiétudes persistent quant à l’impact des tarifs douaniers mis en place par la Chine le 20 mars et par les États-Unis le 2 avril prochain sur leurs importations respectives de canola (graine, tourteau, huile) en origine canadienne.
Tournesol : hausse tarifaire
En tournesol, les prix ont progressé entre le 17 et le 24 mars, gagnant de 15 €/t sur sa place de référence. Le marché est avancé avec peu de disponibilités à la vente.
Soja : baisse des prix
Les prix du soja sur le CBOT ont perdu du terrain entre le 17 et le 24 mars, diminuant de 8,25 cts$/t sur la première échéance. Pour la campagne 2025-2026, l’attaché du ministère de l’Agriculture des États-Unis au Brésil estime que la superficie du pays en soja augmentera de 900 000 ha pour une production record de 173 Mt.
Pois : stabilité
Les prix du pois fourrager n'ont pas évolué entre le 17 et le 24 mars sur sa place de référence. Les cotations se font rares sur la récolte 2024, faute de marchandises et alors que la plupart des acheteurs sont déjà couverts.
Cet article a été écrit par les journalistes spécialisés de La Dépêche-Le Petit Meunier, qui accompagne depuis 1938 les opérateurs du commerce des grains.