Lait de chèvre : hausse alarmante des coûts de production
La filière lait de chèvre n’est pas épargnée par la hausse des coûts de production et se dit fragilisée. L’Anicap s’alarme.
La filière lait de chèvre n’est pas épargnée par la hausse des coûts de production et se dit fragilisée. L’Anicap s’alarme.
A 115,2 points en septembre, l’Ipampa lait de chèvre publié par l’Idele atteint des records depuis sa base 100 de 2015. Il a progressé de près de 11 % en un an, du fait de la forte progression des composantes « énergies » et « aliment acheté ».
L’Anicap, Association Nationale Interprofessionnelle caprine alerte aussi sur la hausse des coûts de construction qui « rend le financement des projets d’installation de plus en plus difficile et met la filière en risque pour son approvisionnement laitier à moyen terme ». L’aval n’est pas épargné puisqu’il subit de plein fouet la hausse de l’énergie, nécessaire à la fabrication des produits caprins et du transport. Ce poste aurait bondi de 26 % entre septembre 2020 et septembre 2021 selon les données Insee rapportées par l’Anicap. La hausse des coûts d’emballages contribue à la fragilisation de la filière.
Dans ce contexte, l’Anicap affiche son souhait de voir les négociations commerciales s’inscrire « pleinement dans l’esprit de la loi Egalim 2 qui suppose que toutes les parties prenantes de la filière prennent leurs responsabilités en vue de garantir une meilleure prise en compte des coûts de production des agriculteurs et de respecter le tarif des industriels reflétant l’ensemble de ces facteurs d’inflation ».