La restauration collective, cible prioritaire pour Qualiviandes 72
À raison de deux ou trois carcasses de bovins viande par semaine, la SAS Qualiviandes 72 démarre bien. Propriété du collectif de treize éleveurs sarthois, Viandes de la Sarthe, elle vise notamment la restauration collective.
Ouverte le 28 octobre 2019 à Requeil (Sarthe), Qualiviandes 72 fournit déjà les restaurations scolaires de son département en viande bovine : bourguignons, sautés, steaks hachés mais aussi saucisses ou merguez. Installée dans un atelier déjà bien équipé, puisque la SAS a racheté les matériels de l’ex-Transformateurs du Loir mise en liquidation judiciaire en novembre 2018, l’entreprise a choisi de démarrer avec une équipe resserrée : un chef boucher, une qualiticienne et un commercial en plus du président de Qualiviandes 72, Nicolas Bouttier, lui-même éleveur de blondes d’Aquitaine. « Nous avons deux marchés principaux, la restauration hors domicile que ce soit la restauration collective ou la restauration commerciale, et le service de découpe et de mise en caissette pour les treize éleveurs du collectif viandes de la Sarthe. Ce sont eux qui nous apportent la totalité des carcasses que nous découpons et que nous transformons, l’abattage étant principalement assuré par Charal à Sablé-sur-Sarthe », explique le dirigeant.
Les élus soutiennent cette démarche de circuits courts, l’entreprise étant hébergée dans les locaux de la communauté de commune. L’accueil dans les établissements qui disposent d’un chef cuisinier est bon. « Mais bien sûr, les restaurations scolaires veulent être rassurées non seulement sur la qualité de la viande, mais aussi sur notre organisation pour répondre à leurs contraintes », souligne le commercial, Dory Akiki. La restauration commerciale aide à l’équilibre matière en se révélant friande des côtes de bœuf et des faux-filets notamment.
Pour aller plus loin, l’entreprise envisage de passer le cap de la cuisson : « nous avons une cuisine équipée, mais nous ne voulons pas aller trop vite, nous proposerons ce service en plus si nous avons assez de demande pour embaucher une personne », conclut le président de la SAS.