L’Inde compterait 306,9 millions de têtes de bovins en 2022, c’est le premier cheptel mondial, devant le Brésil et la Chine. C’est 0,5 % de plus qu’un an plus tôt selon les estimations de l’USDA. Le cheptel bovin indien (buffles d’eau et vaches) est en expansion grâce à la dynamique du secteur laitier. La production de viande (viande de bœuf et carabeef, issue du buffle) devrait atteindre 4,5 millions de tonnes équivalent carcasse (téc) en 2022.
Une filière indienne protégée du Covid en 2021
Le gouvernement indien a tenté de protéger les industries de la viande et du lait des confinements en 2021. Les mouvements d’animaux ont aussi été épargnés, ce qui a permis à la production de se reprendre après une année 2020 où la filière avait accusé un fort ralentissement de son activité. A noter que la plupart des états indiens continuent d’interdire l’abattages des bovins de tous âges.
Une consommation locale en hausse
La consommation indienne de viande bovine et de carabeef pourrait atteindre 2,9 millions de téc estime l’USDA. C’est 5 % de plus que l’an dernier. La demande est très forte sur le carabeef, grâce à son prix attractif. En effet les tarifs ont moins progressé que pour les viandes de porc, chèvre et mouton et elle est donc moins onéreuse. Les besoins de l’hôtellerie restauration sont aussi attendus en hausse. Même si la plupart de la population indienne ne mange ni bœuf ni carabeef pour des raisons religieuses, les Chrétiens et les Musulmans en consomment (halal pour ces derniers).
Des exportations indiennes de carabeef dynamiques
En 2021, l’Inde aurait exporté 1,4 million de téc de viande bovine et de carabeef, ses envois pourraient atteindre 1,6 million de téc cette année sous l’effet de la hausse des disponibilités et des besoins attendus dynamiques en Egypte, Malaisie et vers les pays du Moyen-Orient. Les ventes vers le Vietnam restent très loin de leurs niveaux prépandémiques.
