Broutards : des ventes qui restent toniques
Broutards : 86 000 broutards ont été exportés en avril dernier, rapporte Agreste, c’est 5,5 % de plus qu’en 2017. Les ventes de gros bovins mâles ont notamment augmenté de 11 % et celles de génisses de 1,7 %. En revanche, les broutards légers affichent un recul de 1 %. L’Algérie se tourne davantage vers les animaux lourds. Elle en a d’ailleurs acheté 6 700 en avril. Les besoins toniques de l’Algérie et de l’Italie ont permis aux exportations françaises de progresser de 2 % par rapport à un an plus tôt. À noter que le marché algérien est désormais fermé mais le Maroc a pris le relais dans une moindre mesure.
Sur les marchés en vif, les tarifs sont demeurés fermes ces derniers jours, alors que l’offre reste toujours réduite, les éleveurs étant occupés aux travaux des champs.
Veau : Les prix se sont stabilisés ces dernières semaines à des niveaux très élevés. Ainsi, les mâles laitiers 45-50 kg s’affichaient en moyenne sur le mois de juin à 145,75 €/tête, contre 123 € en juin 2017 (+18 %). En croisés, les cours regagnent du terrain, dopés par la demande espagnole, qui se tourne davantage vers ces animaux plus robustes, correspondant mieux à leurs besoins. Ainsi 36 % des veaux envoyés vers notre voisin étaient-ils des croisés sur les quatre premiers mois de 2018, contre 29 % un an plus tôt, selon l’Idele.
Ovins : Les opérateurs attendent avec impatience que la demande des régions côtières se réveille pour animer un marché de la viande qui souffre d’un commerce ralenti.