Viande rouge : la Nouvelle-Zélande résiliente
En 2020, le nombre d’ovins en Nouvelle-Zélande a reculé de 2 %, soit 660 000 têtes de moins sur un an, tandis que le cheptel reproducteur bovin repartait à la baisse, affichant -1 %, dont –1 % pour les vaches laitières et -3 % pour les allaitantes. En 2020, une forte sécheresse a frappé le pays, stimulant les abattages de bovins (+3 %) et d’ovins (+2 % à 458 000 téc).
L’an dernier, les exportations néo-zélandaises de viande ovine ont progressé de 2 %, “aidées par la dépréciation du dollar néo-zélandais qui a rendu cette origine compétitive sur le marché mondial” précise Cassandre Matras de l’Idele lors d‘un webinaire sur le marché mondial de la viande.
Malgré la pandémie, les envois de viande ovine à la Chine ont progressé de 2 % mais ils ont reculé vers les autres débouchés. Les prix ont aussi reculé, avec la fermeture de la RHD, vers lesquelles sont destinées les pièces onéreuses.
En viande bovine, les exportations ont aussi progressé de 2 %, à 607 500 téc. La Nouvelle-Zélande a profité de la demande dynamique en provenance des USA (+36 %) ce qui a contrebalancé les difficultés vers le marché chinois (-24 %).
“La demande mondiale reste très importante, mais les disponibilités vont être limitées en Océanie en 2021” résume Cassandre Matras, qui conclut en alertant sur des perspectives baissières à long terme pour la production de viandes rouges en Nouvelle-Zélande avec la meilleure prise en compte des enjeux environnementaux.