Un pays toujours plus tourné vers l’Asie
Lait : croissance limitée en Nouvelle-Zélande
Un prix du lait plus favorable et de meilleures conditions climatiques en début d’année 2021 ont conduit à une petite reprise de la production laitière néozélandaise (+4,5 % au premier trimestre), alors qu’elle était peu dynamique ces dernières années. En 2020, la Nouvelle-Zélande a exporté pour environ 20 millions de tonnes équivalent lait, des volumes en légers replis, mais un chiffre d‘affaires en hausse en dollars néo-zélandais. Avec seulement 520 €/1000 litres à l’export, “la valorisation des produits laitiers exportés est bien plus faible qu’en France” précise Gerard You de l’Idele lors d‘un webinaire sur le marché mondial du lait. La poudre grasse domine les envois et la montée en gamme se fait très lentement. L’Asie est la principale destination des produits laitiers néo-zélandais, avec 60 % des envois. A elle seule, la Chine compte pour 41 % des débouchés, ce qui représentait 4,5 milliards d’euros en 2020.
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— IDELE (@InstitutElevage) June 22, 2021
👉 Du côté de la Nouvelle-Zélande 🌏
↪ Relance des exportations de poudres grasses
➡ Présentation par Gérard You du #GEB_Idele pic.twitter.com/AkG0fsoPZe
En début d’année, les exportations ont rebondi grâce aux disponibilités plus larges, notamment en poudres grasses. Sauf incident climatique, un prix du lait incitatif devrait pousser les éleveurs à produire davantage cette année, mais les contraintes environnementales limitent les possibilités de croissance.