Viande : d’ici 2030, baisse de la consommation de 17 %
58 % des protéines consommées par un Européen aujourd’hui sont des protéines animales, selon Bruxelles, qui estime que cette part ne sera plus que de 50 % à l’horizon 2030. Chaque semaine, un Européen de 2030 consommerait ainsi 192 grammes de viande de moins qu’en 2020, ainsi que 348 g de moins de produits laitiers et 103 g de moins de produits de la mer et d’œufs. À l’inverse, on assisterait à un bond de la consommation hebdomadaire de céréales (+44 g), de pois et soja (+106 g) et surtout de légumes et noix (+319 g).
Dans ce contexte, la consommation de viande de l’Union reculerait de 17 % dans les dix prochaines années, ce qui se traduirait par une baisse de 8 % de la production de viande comme de la collecte de lait de vache. Faute de demande intérieure, les prix à la production reculeraient de 18 % selon ces hypothèses, rendant l’Union plus compétitive sur le marché mondial ce qui doperait alors les exports.