Veau de boucherie : essor de l’export pays tiers
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Veau : Au premier trimestre, FranceAgriMer note une progression de 3,2 % des exportations de veaux destinés à la boucherie (de 80 kg à 300 kg). Les quantités demeurent limitées puisque ce sont seulement 116 animaux de plus qu’en 2017 qui ont été expédiés. Il est en revanche intéressant de noter que les envois de la France aux états membres de l’Union européenne ont reculé (-1,6 %), plombés par la baisse des demandes italienne (-9,3 %) et belge (-3,6 %). Seule l’Espagne a développé ses achats (+5,1 % soit -58 têtes).
Ce sont les pays tiers qui ont tiré les exportations françaises d’animaux vifs, une situation similaire au marché de la viande qui se développe, notamment vers Israël. La filière attend par ailleurs beaucoup du CETA, espérant envoyer de la viande de veau au Canada. Aux États-Unis, alors que la production de veau de boucherie pourrait chuter de 2,1 % en 2019 par rapport à 2018, selon l’USDA, la viande française pourrait trouver une petite place grâce au TTIP. Néanmoins les montagnes russes des relations commerciales franco-américaines sont délicates à appréhender.
Bovins : Malgré le début de mois, la consommation est modérée, notamment du fait des orages qui arrosent la France et ne sont pas propices à sortir les barbecues.
Agneau : Peu de mouvements en agneaux de race à viande qui restent bien demandés, notamment pour la qualité supérieure.