Un plan protéines à 100 millions d’euros
Le plan de relance présenté en septembre par le gouvernement alloue 100 millions d’euros sur les années 2021-2022 à la stratégie nationale sur les protéines végétales. Celle-ci s’articule autour de trois axes : réduire la dépendance de la France aux importations de protéines végétales, atteindre 8 % de la surface agricole utile en surface de légumineuses et faire du pays un leader de la protéine végétale en alimentation humaine. Les États membres européens souhaitent mettre fin à leur dépendance aux importations de protéagineux américains. En attendant une stratégie concrète à l’échelle des 27, le plan de protéines végétales français a été bien accueilli. « Nous sommes ravis, car nous l’attendions depuis longtemps », se réjouit Jean-René Menier, élu à la Fédération française des producteurs d’oléagineux et de protéagineux. Ce plan est toutefois jugé insuffisant par certains, comme la filière amidonnerie qui connaît une situation économique préoccupante à la suite de la crise sanitaire qui a lourdement touché les coûts de production. « Cette enveloppe nous paraît bien peu compte tenu de la diversité des missions que cette stratégie devra remplir », selon Thomas Gauthier, délégué général de l’Usipa.