Parmi les 91 entreprises les plus influentes à avoir signé l’engagement BCC (Better Chicken Commitment) en Europe, 31 sont françaises. Le CIWF, dans son rapport annuel ChickenTrack qui évalue les actions de ces entreprises, estime que la France n’est pas prête sur tous les critères. 43% des volumes de poulet produits par Galliance et 61% de ceux produits par LDC sont conformes au critère lumière naturelle ; 49% et 60% le sont pour le critère enrichissement. Mais les deux autres composantes de l’engagement BCC, « cruciales » pour le bien-être des poulets seraient insuffisamment intégrées, et l’ONG demande aussi la baisse de la densité (passage de 40 kg/m² en moyenne en France à 30 kg/m²) et l’utilisation de souches à croissance lente.
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L’aval doit s’engager pour le BCC
L’association demande un engagement de tous les maillons de la filière, notamment de l’aval par des contrats sur 3 à 5 ans. Les engagements dans le BCC sont accompagnés par l’adhésion de plus de 70% de la grande distribution française (Auchan, Groupe Casino, Carrefour, Système U, Les Mousquetaires, Lidl) à l’Etiquette Bien-Être Animal appliquée à la filière poulet, dont le Niveau C correspond aux critères en élevage du BCC.
Quelques bons exemples, sur certains critères BCC
Aucune entreprise ne dépasse les 50 % sur les six piliers évalués (densité d’élevage, souche, lumière naturelle, enrichissement, étourdissement par atmosphère contrôlée et audit externe ECC). Mais on relève quelques bonnes notes, comme api Restauration, 55 % sur la lumière naturelle, Burger King et ses 73 % sur l’étourdissement, Lidl et ses 57 % sur la lumière naturelle, Monoprix et ses 73 % sur les souches utilisées et Schiever et ses 100 % sur les trois premiers critères. En revanche, l’audit indépendant est partout à 0 %.
Voir les résultats sur le site du CIWF