Création d’emplois et hausse des ventes
Les pôles de compétitivité ont un impact positif sur les PME
Les pôles de compétitivité, lancés en 2005, ont des effets positifs notables sur l’emploi à l’échelle microéconomique, indique France Stratégie, organisme d’expertise placé auprès du Premier ministre dans une étude publiée le 26 août. L’étude se concentre sur les 65 pôles de compétitivité labellisés dès le début du dispositif, et dont plusieurs concernent l’alimentation (Aquimer, Terralia-Pass, Agri Sud-Ouest, Valorial, Vitagora, Vegepolys valley…). Si pour les grandes entreprises, adhérer à un pôle de compétitivité semble avoir rarement des impacts très significatifs, les entreprises de moins de 250 salariés membres des pôles de compétitivités enregistrent des niveaux d’emploi plus élevés que celles restées hors des pôles, indique le rapport de France Stratégie qui évoque le chiffre de deux emplois supplémentaires dans les PME, souvent en R&D, une fois qu’elles adhèrent à un pôle. Au total, entre 2005 et 2013, environ 40 000 emplois directs auraient été créés par la politique des pôles. Autre impact positif : la hausse des ventes dans les PME (en moyenne entre de 0,6 et 1 million d’euros) qui adhèrent aux pôles. Forts de ces résultats, les rapporteurs préconisent de réaffirmer la valeur ajoutée des pôles de compétitivité pour les PME, de maintenir des financements publics pour les projets collaboratifs issus des pôles et pour les pôles d’élargir le nombre de PME adhérentes.