Lactalis et l’OP Seine et Loire s'engagent au-delà du bio
L’organisation de producteurs en lait bio Seine et Loire et le groupe Lactalis ont signé un accord-cadre témoignant de leur engagement commun au développement de la filière laitière biologique lors d’une table ronde au Space le mercredi 11 septembre.
L’organisation de producteurs en lait bio Seine et Loire et le groupe Lactalis ont signé un accord-cadre témoignant de leur engagement commun au développement de la filière laitière biologique lors d’une table ronde au Space le mercredi 11 septembre.

L’organisation de producteurs de Seine et Loire représente 400 exploitations qui livrent 125 millions de litres (Ml) de lait à six laiteries partenaires dont 210 exploitations livrant 65 Ml au groupe Lactalis. « C’est la première OP en lait bio reconnue. Elle regroupe plus de 50 % de lait collecté en France », a rappelé Jean-Pierre Lemesle, coprésident et administrateur de l’OP Lait bio Seine et Loire, sur le Space. En 2016, l’OP a présenté au groupe Lactalis une charte de production de lait bio qui va au-delà des réglementations européennes. Le groupe s’y intéresse, face à l’engouement des consommateurs pour le bio. « Le marché bio français est très dynamique », confirme Anne Charlès-Pinault, directrice générale de Lactel. C’est au bout de deux ans de construction avec les organisations de producteurs (OP Unicoolait, OP Bio de l’Est, Ucanel et l’OP Seine et Loire) qu’a été défini un cahier de charges répondant aux attentes des consommateurs.
Cette démarche « Bio engagé » à laquelle adhéreront tous les producteurs de l’OP au 1er janvier 2020 vise quatre principaux axes de progrès à 3 ans. L’objectif est d’assurer une alimentation verte (avec 180 jours de pâturage au minimum), le bien-être animal (prévention et maîtrise des mammites et des boiteries), la préservation de la biodiversité (plantation de haies et d’arbres) et la rémunération des éleveurs (une hausse de 5 euros/1 000 l sur le prix du lait de base bio). Pour la pérennité de la filière, les parties ont convenu de prendre en compte le risque climatique dans la détermination du prix du lait bio et d’observer l’équilibre de l’offre/demande en bio en considérant l’indicateur de revient de la filière bio, indice Isop de pousse de l’herbe, indice Ipampa et l’indicateur reflétant l’évolution des ventes sur le marché français.