Informatique
La tablette durcie en test à Porcgros
Sur le Min de Rungis, dans ses nouveaux ateliers, le grossiste Porcgros teste l’informatique nomade pour prendre les commandes des clients et à terme gérer l’ensemble des flux logistiques de l’entreprise.
Sur le Min de Rungis, dans ses nouveaux ateliers, le grossiste Porcgros teste l’informatique nomade pour prendre les commandes des clients et à terme gérer l’ensemble des flux logistiques de l’entreprise.
Le découpeur et grossiste Porcgros, qui vient de s’installer dans de nouveaux ateliers sur le Min de Rungis, a commencé à mettre un pied dans l’informatique nomade. « Nous testons une tablette “durcie” en vue de gérer dans un premier temps les commandes des clients et peut-être à terme sur une partie ou l’ensemble des flux logistiques de l’entreprise », témoigne Olivier Pellosio, le directeur général de l’entreprise d’une cinquantaine de salariés. « Depuis quelques semaines, on se familiarise avec l’outil en y consultant les fax envoyés par les clients – ça se pratique encore beaucoup dans notre secteur ! –, mais aussi les mails et les messages déposés sur les répondeurs », développe-t-il.
La tablette est connectée en wi-fi sur l’ensemble de l’entreprise, notamment depuis le local de production qui jouxte l’atelier de découpe. Étanche et antichoc, elle peut se déplacer jusque dans les zones de travail.
Notre activité est moins avancée que d’autres
« Notre activité est moins avancée que d’autres en matière de solutions mobiles, car nous vendons encore beaucoup de viande pendue et moins de caisses avec codes-barres, constate Olivier Pellosio, mais nous avons anticipé les évolutions en prévoyant les équipements nécessaires, en particulier les prises réseau qui vont nous permettre à court ou moyen terme de connecter tous nos systèmes de pesée à l’informatique. »
À terme, la tablette pourrait permettre à l’équipe commerciale ou logistique de l’entreprise d’automatiser un grand nombre de tâches : enregistrer les codes-barres à l’aide d’une douchette, calculer la resserre, enregistrer ses achats… « Demain, on pourrait ainsi piloter une grande partie des opérations commerciales et logistiques. Mais avant d’en arriver là, les opérateurs doivent apprendre à s’en servir », estime le directeur général de Porcgros.