Viande
Filière bovine : Culture viande sonne l’alarme
A la suite de la déception d’Egalim 2 et des difficultés persistantes à passer des hausses de prix, Culture Viande avertit les pouvoirs publics du manque de viande bovine française à venir à cause de la trop forte décapitalisation du cheptel.
A la suite de la déception d’Egalim 2 et des difficultés persistantes à passer des hausses de prix, Culture Viande avertit les pouvoirs publics du manque de viande bovine française à venir à cause de la trop forte décapitalisation du cheptel.
Culture Viande alerte les pouvoirs publics dans un communiqué sur le manque à venir de viande bovine en France et assure qu’il est encore temps de limiter les dégâts.
Le syndicat rappelle que la décapitalisation du cheptel français continue et se chiffre à -651 000 vaches mères sur les cinq dernières années. Il souhaite une « réhabilitation des productions animales sur des modèles à faire évoluer (le transfert des jeunes animaux en Italie et en Espagne n’est plus acceptable) ».
En aval de la filière, l’équation prix n’est « pas simple à traiter, avec autant d’inconnues que de muscles ». Culture Viande voit Egalim 2 comme Egalim 1 : une impasse. « La nouvelle donne se fera dans la douleur », regrette le syndicat.
L'équilibre carcasse au cœur des enjeux
Il y a « toujours les pires difficultés à répercuter aussi bien la hausse des coûts industriels que la revalorisation des matières premières agricoles ». Culture Viande questionne sur la disponibilité en viande de qualité sur le moyen terme, alors qu’en parallèle, la consommation de viande hachée ne cesse de croître.
Face à la mutation des approvisionnements à venir, "le modèle de la commercialisation des viandes devra prendre en compte la nécessité d’un rééquilibre avant-arrière sans pour autant rendre les muscles à griller trop onéreux", estime Culture Viande.