Approvisionnements de qualité et durables
Egalim : huit collectivités sur dix auront du mal à atteindre les objectifs
82% des collectivités ont des difficultés, en particulier liées au coût, pour favoriser un élan en faveur des objectifs d’approvisionnement de produits de qualité et durables fixés par la loi Egalim. Tels sont les résultats d’une étude menée par l’Association des maires de France du 25 septembre au 16 octobre ayant fait l’objet de plus de 3000 réponses (soit un retour de 14,5%). Seules 36% des collectivités pensent pouvoir respecter les seuils de 50% de produits de qualité et durables, dont 20% de bio d’ici le 1er janvier 2022. « Si les contraintes logistiques et le manque d’information sur les offres locales sont davantage rencontrées par les communes de moins de 10 000 habitants et les intercommunalités, l’insuffisance de l’offre des produits bio à l’échelle locale, les contraintes des marchés publics et l’incapacité des producteurs locaux à répondre aux cahiers des charges dont davantage relevées à mesure que s’élève la strate de population », pointe l’AMF.
Un surcoût entre 10 et 20% pour 55% des répondants
Mais le problème principal semble bien être le surcoût lié à l’approvisionnement en produits de qualité et durables, souligné par 73% des collectivités. Un surcoût estimé entre 10% et 20% pour 55% d’entre elles et au-delà de 20% pour 31% des collectivités. Seules 25% des collectivités affirment avoir réussi à neutraliser l’impact financier grâce à la conduite d’une politique de lutte contre le gaspillage alimentaire, à la formation du personnel ou encore à l’introduction du menu végétarien.