Dénominations animales des produits végétaux : qu’en pense le groupe Avril ?
A la suite de sa désolidarisation envers la démarche de Protéines France, le groupe Avril fait part d’un positionnement nuancé sur la suspension du décret interdisant les dénominations animales pour les produits végétaux.
A la suite de sa désolidarisation envers la démarche de Protéines France, le groupe Avril fait part d’un positionnement nuancé sur la suspension du décret interdisant les dénominations animales pour les produits végétaux.
Le groupe Avril dévoile dans un communiqué ne pas avoir souhaité s’associer à la démarche initiée par l’association Protéines France devant le Conseil d’État qui a abouti à la suspension du décret interdisant l’utilisation des dénominations de produits de la viande et du poisson pour des produits végétaux.
La société « a voté contre son adoption lors du vote en conseil d’administration qui s’est tenu le 8 juillet dernier », détaille Avril dans son communiqué. Le groupe, qui « regrette la polémique actuelle sur la question », considère que les protéines végétales « doivent être promues en tant que telles dans les aliments, sans forcément imiter les dénominations de produits alimentaires existants ».
Le groupe Avril partage donc un positionnement nuancé, contrairement à la réaction tranchée des filières d’élevage, préfère rappeler que le marché des protéines végétales est en croissance et qu’il y a de la place pour tous les produits. « L’intérêt des consommateurs se trouve dans une offre [végétale] large, diversifiée et durable, dans laquelle les produits carnés, les protéines animales et les protéines végétales ont toutes leur place », ajoute la société.