Broutards : un marché qui reste lourd
Alors que les sorties s’intensifient en ce début d’automne, le marché des broutards reste assez encombré. D’autant plus que la demande intérieure est limitée, et pourrait pâtir, selon l’Idele, d’une récolte de maïs hétérogène et d’un marché du jeune bovin peu incitateur. À l’export, toujours pas d’amélioration vers l’Espagne, notre voisin reste très prudent dans ses achats dans un contexte de marché très lourd suite à la perte du débouché turc. En revanche, les Italiens semblent rester au rendez-vous, d’autant plus que la consommation de viande bovine renoue avec la croissance de l’autre côté des Alpes. Enfin l’Idele rapporte que les envois vers le Maghreb (Algérie, Maroc et Tunisie) repartent après une pause estivale lorsque le commerce était compliqué par les chaleurs En sept mois, l’Algérie a acheté 34 000 bovins français, soit autant qu’en 2018 et deux fois plus qu’en 2017 précise l’Idele.