Broutards : davantage d’offre à moyen terme ?
Broutards : Depuis de début de l’année, la France présente un net déficit de broutards, l’offre étant limitée. L’Hexagone comptait 523 000 animaux de 6 à 12 mois au 1er avril, soit 7 % de moins que l’an dernier, selon l’Institut de l’élevage (Idele). Les stocks de mâles de 0 à 6 mois ont quant à eux reculé de 5 %, ce qui laisse présager des effectifs toujours limités au deuxième semestre. Néanmoins, les vêlages ont rebondi en mars (+2 %), de manière assez prononcée en Charolais (+5 %) et Limousins (+3 %), précise l’Idele, ce qui pourrait limiter ce déficit.
Veau : La semaine dernière, le commerce des petits veaux restait perturbé en France du fait de la Pentecôte qui a conduit à des annulations de marchés en vif ou des apports limités. Les cours ont peu évolué dans l’ensemble et sont restés à des niveaux élevés. En veaux laitiers, les prix sont toujours supérieurs à ceux des années précédentes. En type viande, ils sont similaires à ceux de 2016 et nettement au-dessus de 2017.
Ovins : Le marché de la viande ovine se montre assez compliqué en cette fin de mois, les cours peinent à se maintenir dans un contexte d’offre plus large que la demande. La tendance est à une orientation baissière des tarifs. L’approche du début de mois pourrait redynamiser le commerce.