Bien-être animal
Interdiction de broyer les poussins : l’UGPVB en appelle à la responsabilité de l’état
Alors que le ministre de l’Agriculture a annoncé le 18 juillet dernier que la France interdirait le broyage des poussins courant 2022, l’UGPVB œuf (Union des Groupements de Producteurs de Viande de Bretagne) demande à l’État d’assumer le coût de cette décision.
Alors que le ministre de l’Agriculture a annoncé le 18 juillet dernier que la France interdirait le broyage des poussins courant 2022, l’UGPVB œuf (Union des Groupements de Producteurs de Viande de Bretagne) demande à l’État d’assumer le coût de cette décision.
“Tout en reconnaissant que cette évolution s’inscrit dans le sens de l’histoire et peut répondre à une attente sociétale forte”, l’UGPVB Œuf considère que “l’État, via cette annonce, soulève aujourd’hui plus de questions qu’il n’apporte de réponse à la filière Œuf parce qu’il n’assume pas le poids financier de son choix politique”, déclare ce 29 juillet le syndicat de producteurs bretons dans un communiqué.
Leurs adhérents s’interrogent notamment sur les modalités de compensation du surcoût lié à l’ovosexage, en expliquant notamment que “le coût d’ovo sexage est supérieur au revenu net par poule de bon nombre de producteurs d’œufs”.
Clauses miroirs
L’UGPVB insiste notamment sur l’importance d’une harmonisation européenne, d’autant plus que la France sera présidente de la Commission au 1er semestre 2022. L’organisme pointe aussi la nécessaire mise en place de barrières commerciales avec les pays tiers comme l’Ukraine.