Vidéosurveillance dans les abattoirs : l'Assemblée vote une expérimentation

L'Assemblée nationale a voté dans la nuit de dimanche à lundi le principe d'une expérimentation de la vidéosurveillance dansdes abattoirs volontaires pour veiller au bien-être animal, plutôt qu'une obligation de caméras, après de vifs échanges.Les députés ont voté à main levée un amendement de Loïc Dombreval (LREM) au projet de loi Alimentation en faveur de cette expérimentation de caméras aux postes de saignée et de mise à mort, pour deux ans et avec l'accord des représentants du personnel. Ces vidéos seront consultables en interne, à des fins d'autocontrôle, et par les services vétérinaires. Le ministre de l'Agriculture Stéphane Travert a donné un avis de « sagesse positif » à la mesure, qu'il a présentée comme un « compromis ». L'amendement d'Olivier Falorni (non-inscrit) qui prévoyait une obligation de la vidéosurveillance a été rejeté. Il était parvenu à faire voter par l'Assemblée en janvier 2017 l'obligation de caméras dans les abattoirs, via sa proposition de loi sur le « respect de l'animal en abattoir », qui n'a jamais été adoptée définitivement.