Aller au contenu principal

Nouvel accord de libre-échange
Viande rouge : le Royaume-Uni tourné vers la Nouvelle-Zélande

Dans la foulée du Brexit, le Royaume-Uni a négocié un accord de libre-échange avec la Nouvelle-Zélande pour importer viande bovine et ovine à droits nuls.

© Marius_Oberholster

Il suscite la colère des éleveurs britanniques mais il devrait être ratifié prochainement par chacun des deux pays, c’est l’accord de libre-échange entre le Royaume-Uni et la Nouvelle-Zélande. Dans 16 ans, le bœuf et le mouton néo-zélandais pourra entrer sans droits de douane chez notre voisin.

Droits nuls dans 16 ans

Les quotas vont évoluer au cours des prochaines années, passant pour le bœuf de 12 000 tonnes au début à 60 000 tonnes en année 15, et pour la viande ovine, le quota augmentera de 50 000 t par an de l’année 5 à l’année 15. Les Néo-zélandais disposent déjà d’un quota de 100 000 t. En année 16, les droits de douanes seront supprimés sur le bœuf et le mouton.  C’est la première fois depuis 1973 et l’arrivée du Royaume-Uni dans l’UE que la Nouvelle-Zélande disposera d’un tel accès au marché britannique. Les viandes néo-zélandaises, issues de pâturage, ont une bonne image outre-Manche et sont recherchées car à contre saison de l’offre britannique.

Le Royaume-Uni n’est autosuffisant qu’à 75 % pour la viande bovine et en importe 250 000 tonnes chaque année.

Quel impact sur le marché européen ?

Seul 2 % des exportations françaises de viande bovine étaient dirigées vers le Royaume-Uni l’an dernier, selon les données des Douanes rapportées par FranceAgriMer. L’impact direct de ce traité devrait donc être limité. C’est pour les Irlandais que le coup pourrait être rude car 33 % des exportations de viande de l’Irlande étaient destinées au marché britannique en 2021 selon Bord Bia. L’Irlande a pris les devants et assume une stratégie de diversification et de recherche de nouveaux débouchés, notamment l’Union. Les Irlandais essaient aussi de se voir ouvrir les marchés chinois et américains pour la viande ovine.

Les plus lus

vache charolaise dans un pré
La vache lait O dépasse les 5 €/kg, les prix des jeunes bovins se calment

Les prix des bovins ont gagné 14,5 % en un an, et la hausse pourrait bien continuer, car si les prix des JB semblent marquer…

LES ÉTATS-UNIS PREMIER EXPORTATEUR AGRICOLE ET AGROALIMENTAIRE, infographie parue dans Les Marchés Mag de juin 2023
États-Unis : ce qu'il faut savoir du premier exportateur agricole et agroalimentaire en une infographie

Leader du marché mondial agricole et agroalimentaire, qu'est ce qu'exportent les États-Unis ? Quelles sont les productions…

oncle sam reçoit des dollars, vue en contre plongée
Droits de douane des États-Unis : quelles perspectives pour les échanges agricoles

Le président américain a annoncé, comme prévu, le 2 avril, une volée de droits de douane qui n’épargnent aucun pays ni aucun…

image d'un rayon oeuf vide
Flambée des prix des œufs en France, est-ce la faute des États-Unis ?

Alors que la pénurie d’œufs aux États-Unis et les prix exorbitants des œufs à New York ont défrayés la chronique, la hausse…

agneaux et brebis en bergerie
Les prix des agneaux de nouveau au-dessus de 10 €/kg, des records probables pour Pâques

Les prix des agneaux progressent de nouveau, à un mois de Pâques, temps fort de consommation de la viande ovine, qui résiste…

des poules oranges
Prix des poules de réforme – Cotation réalisée le 28 mars 2025

La CPP (Cotation poule pondeuse) est publiée dans Les Marchés le lundi reflète les prix de la semaine précédente. La CPR (…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 90€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Les Marchés
Bénéficiez de la base de cotations en ligne
Consultez vos publications numériques Les Marchés hebdo, le quotidien Les Marchés, Laiteries Mag’ et Viande Mag’
Recevez toutes les informations du Bio avec la newsletter Les Marchés Bio