Viande bovine : l’appétit insatiable de la Chine
Bovins : En dix ans, les importations chinoises sont passées de 1 200 t en 2006 à 580 000 t en 2016. Sur les neuf premiers mois de l’année, elles ont déjà atteint 503 000 t, soit 15 % de plus que sur la même période de l’an dernier, selon AHDB. Avec 147 000 t (+30 %), l’Uruguay est le premier fournisseur, suivi du Brésil avec 139 000 t (+9 %). Avec seulement 83 000 t, l’Australie a vu ses volumes diminuer de 4 % du fait d’un embargo sur cinq abattoirs durant l’été.
Les prix de la viande bovine ont peu évolué sur le marché chinois cette année et sont restés sensiblement au même niveau qu’en 2016. En 2018, les disponibilités en viande bovine pourraient progresser sur le marché mondial et les cours se tasser, ce qui devrait amener à une nouvelle progression de la demande chinoise.
Ovins : Les prix de la viande ovine restaient fermes et supérieurs à leur niveau de 2016 en Grande-Bretagne la semaine dernière, dans un contexte d’abattages qui demeurent en retrait par rapport à l’an dernier. À noter, sur les huit premiers mois de l’année, les abattages d’agneaux en Europe ont bondi de 2,6 % par rapport à 2016, notamment grâce au dynamisme outre-Manche : +3,7 % en Grande-Bretagne et +12 % en Irlande, selon Bruxelles.