Veaux de boucherie : la FNB alerte sur le besoin de faire passer des hausses
La section veau de la Fédération nationale bovine rappelle que les éleveurs sont dans leurs droits pour réclamer des hausses de tarifs et que ceux-ci doivent les faire passer pour préserver la filière.
La section veau de la Fédération nationale bovine rappelle que les éleveurs sont dans leurs droits pour réclamer des hausses de tarifs et que ceux-ci doivent les faire passer pour préserver la filière.
La section veau de la FNB rappelle que les éleveurs de la filière sont dans leur droit pour demander à faire passer les hausses des coûts de production et rappelle que le contrat d’intégration pour l’élevage à façon de veaux de boucherie est obligatoire entre l’éleveur et l’entreprise depuis le 13 novembre 2020.
« Le contrat doit prévoir une clause d’indexation par laquelle la rémunération due à l’éleveur sera automatiquement révisée, à la hausse ou à la baisse, […] en fonction d’indicateurs objectifs, pertinents et librement accessibles à chacune des parties. Celles-ci pourront se référer à des indicateurs élaborés et diffusés par l’interprofession ou tout autre indicateur pertinent disponible », détaille la FNB dans un communiqué, en citant l’arrêté paru au JO le 21 novembre 2019.
« Cette clause doit permettre la prise en compte de l’augmentation des coûts dans la prestation pour couvrir la totalité des charges de production de l’éleveur, ajoute le syndicat. En cas de problème, ils ont la possibilité de saisir la commission de conciliation des comités régionaux d’Interbev ».
Les repères économiques 2020 du réseau Inosys montrent que même avant la flambée des prix, la prestation moyenne (219 euros par place) necouvrait pas la totalit des coûts de production (256 euros par place). La section veau de FNB rappelle qu’en plus de l’augmentation de l’alimentation des veaux, du gaz et de l’électricité, les coûts d’installation de bâtiments neufs sont exorbitants et expliquent en partie la diminution constante du nombre d’éleveurs.