Les coûts de production battent des records
Veau de boucherie : les prix ont résisté à l’été
Les cours des veaux de boucherie ne se sont pas effondrés cet été, contrairement aux deux années précédentes. Cette résilience peut s’expliquer par plusieurs aspects du marché : des températures qui n’ont pas été caniculaires et qui ont donc profité à la consommation de cette viande très météo dépendante, une présence visible en magasin, le retour aux achats des grossistes travaillant avec les restaurants et une concurrence néerlandaise peu présente. À noter que l’offre française était pourtant au rendez-vous, les abattages des semaines 29 à 33 étaient supérieurs de près de 4 % à ceux de 2020 et de 2019, même période, selon des données rapportées par Interbev.
La tenue des prix pendant l’été a été cruciale pour les intégrateurs qui ont fait face à une envolée des coûts de production. L’indice des matières premières entrant dans la fabrication des aliments d’allaitement (Imfal), calculé et publié par Les Marchés s’affichait ainsi à 143,5 points en semaine 34, c’est 42,6 points de plus que l’an dernier, même date ! Tout au long du premier semestre, le coût de l’aliment a battu record sur record, dans un contexte de hausse continue des prix des ingrédients laitiers et des huiles de palme et coprah.