Œufs : un marché industrie peu actif et incertain
L’évolution des prix des œufs français, au 24 avril 2025, expliquée par le journal Les Marchés, qui publie trois fois par semaine la TNO (Tendance Nationale Officieuse).
L’évolution des prix des œufs français, au 24 avril 2025, expliquée par le journal Les Marchés, qui publie trois fois par semaine la TNO (Tendance Nationale Officieuse).

Œuf de table : En tout-venant pour le conditionnement, la demande reste bien orientée sous l’effet de la bonne consommation des ménages. Les opérateurs gèrent les perturbations logistiques liées aux fériés. A noter, toujours, un net manque d’œufs alternatifs, surtout en bio, alors que les éleveurs qui sont passés au plein-air se montrent frileux pour repasser en bio, craignant un nouveau retournement de marché.
Sur les œufs calibrés de code 3, les avis sont plus contrastés. Certains opérateurs continuent leurs concessions tarifaires, d’autant plus quand leurs clients voient leur activité ralentir avec les fériés. Pour autant, l’offre reste assez mesurée et le niveau de stock après ce premier férié n’est pas alarmant.
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Industrie : Très peu d’échanges cette semaine sur le marché de l’œuf tout-venant pour la casserie. D’une part car les offres françaises demeurent mesurées, d’autres part à cause de stratégies hétérogènes chez les industriels. Ainsi certains ralentissent leurs achats avec trois semaines de 4 jours consécutives, et des besoins en baisse chez leurs clients. D’autres profitent d’opportunités sur le marché européen. De quoi voir certains vendeurs devoir faire de nouvelles concessions tarifaires. A noter, une meilleure résistance des prix des œufs de code 1 et des échanges spot en bio au point mort, faute d’offre.
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La semaine prochaine, la cotation industrie sera réalisée le 2 mai et publiée le 5 mai