Veau de boucherie : des coûts de production au plus bas
![](https://medias.reussir.fr/lesmarches/styles/normal_size/azblob/2023-06/lq10379546c__lmq223_niv2_bovins.jpg.webp?itok=e4A27vX9)
Veau : A 84,62 points, l’indice des matières premières entrant dans la fabrication des aliments d’allaitement des veaux de boucherie (Imfal) — calculé par les Marchés — affichait la semaine dernière un plus bas de l’année. Il a fortement chuté depuis juillet où il s’établissait encore à 126,29 points. Les engraisseurs de veaux de boucherie bénéficient de la morosité sur le marché de la poudre de lait et du lactosérum, les deux principaux constituants de l’alimentation des veaux. À 530 €/tonne la semaine dernière, les prix du lactosérum sont retombés à leurs bas niveaux de début 2016, tandis que la poudre de lait, qui s’affichait à 1 350 €/tonne selon La Dépêche-Le petit meunier, s’établit à un plancher jamais vu ces dernières années. Ces cours au plus bas compensent largement le renchérissement des huiles végétales comparé à l’an dernier.
Bovins : Les disponibilités en jeunes bovins, laitiers comme allaitants, sont mesurées. Or la demande est, dans l’ensemble, au rendez-vous. Dans ce contexte, les prix se maintiennent avec facilité, voire continuent de progresser en races allaitantes.
Ovins : Les sorties d’agneaux de qualité et sous labels sont modérées. Or, la demande est intéressée pour ces animaux qui voient leur prix osciller entre reconduction et nouvelle hausse, selon les régions, dans une ambiance commerciale fluide.