Guide
Un plus Bio encourage les élus à passer à l’action
« Manger bio et local, c’est politique… et c’est tellement bon ! Il suffit juste de s’y mettre », ainsi débute le guide pratiques des élus pour des cantines bio, édité par l’association Un Plus Bio, en partenariat avec Ecocert et Agores, et le soutien d’Ekibio, entre autres. En se mettant à la place de l’élu – le guide est écrit à la première personne – ce livret vise à l’aider à s’approprier la problématique de montée en gamme de la restauration collective. « Bio et locales : les 10 bonnes raisons de s’y mettre », « que dit la loi Egalim », « les six erreurs à éviter »..., le guide se décline ainsi en 11 chapitres didactiques. Au chapitre « je balaie les idées reçues », « manger bio et durable ne coûte pas plus cher. […] En 2018, il fallait dépenser 1,88 € de denrées pour un repas composé à 32% de produits bio, c’est-à-dire pas plus ni moins qu’un plateau repas courant, que le réseau Agores situe entre 1,50 et 2,00 €, mais pour une moyenne nationale de moins de 4% de bio dans les assiettes », affirme l’association Un plus Bio. Et de conseiller comme leviers d’action pour contenir les prix de : réduire le gaspillage alimentaire, « réduire la part de viande de mauvaise qualité », d’introduire la notion « de cuisine du marché », en achetant les produits frais, en particulier les fruits et légumes, selon l’offre du moment ou encore de limiter la taille des portions. Quant à la question de l’approvisionnement, Un plus Bio encourage les élus à créer une régie agricole si l’offre locale ne suit pas.