Trop vétuste, AIM à Antrain arrête d’abattre les bovins
Trop de dysfonctionnements, selon la préfecture d’Ille-et-Vilaine, le site se contentera des activités de découpe.
Trop de dysfonctionnements, selon la préfecture d’Ille-et-Vilaine, le site se contentera des activités de découpe.
Ce sont plusieurs titres de la presse locale qui en font écho, l’abattoir AIM d’Antrain (35) doit cesser son activité d’abattage, mis en demeure par la préfecture, à cause de dysfonctionnements répétés, que ce soit sur les règles d’hygiène ou la protection animale. L’autorisation d’abattage a été suspendue fin septembre. Des travaux sont nécessaires dans cet outil de 70 ans, mais des travaux, décidés il y a trois ans pour un budgets de 5 millions d’euros dont 1,8 million d’aides de l’état, ont vu leurs devis enfler pour atteindre 9 millions à cause de l’inflation. « C’est impossible d’amortir un tel investissement sur un site aussi vieillissant » assure Marc Huon, le directeur général de Bellicol qui détient le site d’Antrain à Ouest-France. 80 personnes sont employées sur ce site où seule continuera l’activité de découpe.