Restauration, volaille : « Les contrats permettent la sécurisation des approvisionnements », selon Olivier Touzalin (Galliance)
Galliance encourage la restauration à nouer des contrats pour leurs approvisionnements qui leur garantissent sécurité de la quantité et de la qualité ainsi que des discussions en cas d’imprévus.
Avec sa signature La Nouvelle Agriculture, Galliance veut encourager les acteurs de la restauration à créer un cercle vertueux et se fournir en volaille française. « Bien que les importations continuent à croître, nous bâtissons de plus en plus de partenariats avec les clients de la restauration. Notre nouvelle marque leur offre des solutions respectant leur politique RSE », souligne Olivier Touzalin, directeur commercial et marketing de Galliance. La société inaugurera en avril 2023 sa nouvelle usine à Ancenis qui couvre le développement de ses partenariats. « S’approvisionner à l’étranger correspond à une approche transactionnelle, avec un objectif de bas prix », estime Olivier Touzalin, même si avec la grippe aviaire et la guerre en Ukraine, le prix du poulet français est passé au-dessous des niveaux européens, le temps d’une courte période. « En se fournissant en France, il y a un travail de proximité, des rencontres entre nous, les éleveurs et nos clients. Nous discutons beaucoup en toute transparence en nous appuyant sur un maximum d’indicateurs », témoigne-t-il.
Du frais vers le surgelé pour la continuité
Un climat de confiance s’installe alors entre les acteurs qui peuvent trouver des solutions ensemble lorsque, comme en juin et juillet 2022, les volumes viennent à manquer à cause de la grippe aviaire. « Nous avions défini une gamme plus courte en fonction des disponibilités et de l’équilibre carcasse », explique Olivier Touzalin. Galliance a fourni davantage de produits surgelés et moins de frais pour garantir une continuité dans les approvisionnements. « Les contrats permettent aux clients de sécuriser leurs approvisionnements tant au niveau de la quantité que de la qualité », résume-t-il. La filière avicole française souhaite aujourd’hui être reconnue pour les efforts fournis dans la fabrication de produits de qualité. « En France, nous proposons l’une des meilleures qualités au monde. Les prix sont plus élevés, mais nous ne jouons pas avec les mêmes règles », conclut Olivier Touzalin.