Échanges commerciaux
Porc : Le poids de la Chine dans nos exportations diminue
Les achats chinois de porc de la Chine ont chuté en début d'année, les envois de la France n'ont pas échappé à ce recul mais les exportateurs ont su trouver des solutions vers d'autres pays tiers.
Les achats chinois de porc de la Chine ont chuté en début d'année, les envois de la France n'ont pas échappé à ce recul mais les exportateurs ont su trouver des solutions vers d'autres pays tiers.
Les exportations européennes de viande de porc vers la Chine étaient « au plus bas » en février, rapporte l’Ifip. Sur janvier-février, les volumes envoyés par l’UE ont chuté de 60 %. Elles rejoignent leur niveau de 2018, avant la crise de la peste porcine qui avait décimé le cheptel du pays. La Chine a su relancer sa production, mais elle a aussi vu sa demande chuter, notamment à cause des mesures sanitaires liées à la politique zéro Covid.
Pour autant, les exportateurs ont su trouver des solutions puisque les envois vers le Royaume-Uni, notre second client, ont rebondi (+10 % par rapport à janvier/février 2021) maintenant que les formalités liées au Brexit sont maîtrisées. Le Sud-Est asiatique est aussi une destination de choix avec une hausse des envois européens vers les Philippines (+26 %), la Corée du Sud (+123 %), et le Japon (+50 %).
Pour la France, nos exportations de viandes de porc ont reculé de 3 % sur les deux premiers mois de l’année d’après FranceAgriMer, la hausse des envois vers l’UE (+35 %) ne compensant pas la baisse vers les pays tiers (-38 %) notamment la chute de 65 % vers la Chine. Sur cette période, nos importations ont progressé de 12 %, principalement en provenance d’Espagne.