Ovins : flambée des cours sur le marché mondial
Ovins : C’est l’Australie qui a commencé la valse des hausses des prix sur le marché des agneaux, dès Noël 2016. La Nouvelle-Zélande a suivi en printemps 2017 puis la Chine a rejoint le mouvement à l’été 2017. La contagion n’a atteint le Royaume-Uni qu’en début de cette année, mais la hausse a été nette et rapide, menant les prix au producteur à des records historiques. En cause, une production limitée ou retardée et une demande très dynamique que ce soit en Chine ou aux États-Unis. Reste à savoir quand la situation va se renverser. Selon AHDB, de nombreux agneaux restent à sortir en Grande-Bretagne, mais leur finition dépend de la météo et de l’arrivée de pluies dans plusieurs régions. Si les sorties se montrent abondantes, les prix européens vont se tasser. Reste une incertitude au niveau des taux de change et des relations commerciales pour l’après Brexit.
Bovins : Au premier trimestre, la production de viande bovine dans l’Union européenne a progressé de 2 % selon Bruxelles. Si la France n’a progressé que de 2,3 %, la Pologne (+7,6 %), la Hongrie (+10,6 %), l’Italie (+7 %) ou la Bulgarie (+10,2 %) ont affiché des hausses plus prononcées. À noter, à l’inverse, la baisse de la production chez nos voisins belges (-0,6 %), allemands (-0,4 %) et surtout néerlandais (-5,2 %).