Œufs : un taux de rupture record en magasin
Le manque d'offres sur le marché de l’œuf engendre des trous dans les rayons. C’est dans la région parisienne que c'est le plus frappant.
Le manque d'offres sur le marché de l’œuf engendre des trous dans les rayons. C’est dans la région parisienne que c'est le plus frappant.

Sur la période de P2 se terminant au 23 février, le taux de rupture valeur sur les œufs s'élève à 12,4% selon NielsenIQ, soit le score le plus élevé de ces deux dernières années. Les ruptures les plus importantes sont constatées par le panéliste en hypermarchés et concernent en premier lieu les marques de distributeurs. En effet, les centres de conditionnement, face au manque d’offre, rationalisent les ventes et privilégient les marchés mieux rémunérateurs. C’est en Île-de-France que les pénuries sont les plus marquées, avec un taux de rupture à 15 %, soit 7 points de plus que l’an dernier. La Bretagne et la Normandie sont les mieux servies (taux de 9,4 %) Pour autant, les achats des ménages progressaient malgré ces ruptures (+3,3 % sur la période), car les consommateurs se sont reportés sur les références et formats disponibles.
Prix des œufs calibrés le 18 mars
Ce mardi, pas de changement de ton sur le marché de l’œuf calibré tiré par la demande non seulement des grossistes qui voient peu de solutions à l’importation, mais aussi par les centres et les casseries qui cherchent eux aussi des matières premières quel que soit le type d’œufs.