Lourdement sanctionné, Cooperl envisage de fermer deux usines
La Cooperl sanctionnée avec sa filiale Brocéliande à hauteur de 35,53 millions d’euros dans le cadre du cartel du jambon envisage de restructurer son outil industriel si la cour d’appel de Paris confirme l’amende. Selon la CFDT Cooperl Lamballe, le 28 juillet dernier les président et directeur général Patrice Drillet et Emmanuel Commault ont convoqué les comités centraux pour une information sur la procédure d’alerte déclenchée par le commissaire aux comptes qui estime que l’amende risque d’entrainer des difficultés financières et commerciales pour les sociétés Brocéliande, Compagnie Paul Prédault et Compagnie Montagne noire. Par ailleurs, les assurances crédits risquent de se désengager ce qui aurait pour conséquence d’accroître le besoin en fonds de roulement de l’ordre de 200 millions d’euros. Face à cette situation la direction envisage le gel des recrutements et investissements en cours, un plan massif d’économie et la fermeture de deux sites industriels. Selon Ouest France, les deux sites menacés appartiendraient à la filiale Brocéliande qui compte quatre usines.