Cartel du jambon : Cooperl réagit
Sanctionné à hauteur de 35,5 millions d’euros par l’Autorité de la Concurrence dans l’affaire du cartel du jambon et de la charcuterie, Cooperl Arc Atlantique (Lamballe, Côtes d’Armor) a indiqué le 16 juillet qu’il allait interjeter appel de cette décision. Tout comme les filiales d’Agromousquetaire sanctionnées, elles, à hauteur de 31,7 millions. Le groupe coopératif, tout à la fois producteur de porcs, abatteur et salaisonnier via sa filiale Brocéliande ALH (marques Brocéliande, Madrange, Paul Prédault notamment) estime être « victime » d’une « escroquerie au jugement ». En effet, le leader de la production porcine en France considère comme un « faux tant dans la forme que dans le fonds » le principal élément de l’accusation, un carnet dans lequel le directeur commercial d’Aoste aurait mentionné le contenu des échanges avec ses concurrents « entre juin 2010 et septembre 2012 ». Cooperl Arc Atlantique et sa filiale ont « porté plainte et se sont constitués parties civiles contre leurs accusateurs ».