Restauration : « Il y a de la place pour la volaille sous Siqo », selon Yves De La Fouchardière, directeur général des Fermiers de Loué
Au sein de la bataille livrée par la volaille française pour retrouver sa place en restauration, Loué met en avant ses produits sous Siqo qui ne sont que trop peu présents en hors domicile.
Au sein de la bataille livrée par la volaille française pour retrouver sa place en restauration, Loué met en avant ses produits sous Siqo qui ne sont que trop peu présents en hors domicile.



Si la volaille sous signe officiel de qualité et d’origine (Siqo) possède de solides parts de marché en GMS, avec un total de 17 %, la situation est totalement différente pour la restauration où elle peine à se frayer une place.
« La part de la volaille bio et de la volaille label Rouge est très loin des objectifs même si Egalim 2 a fait bouger quelques lignes pour les collectivités », estime Yves De La Fouchardière, directeur général des Fermiers de Loué.
La société est témoin de demandes nouvelles depuis quelques années de la part de la restauration, avec quelques acteurs qui sont plus à la recherche de proximité et de qualité qu’à la recherche de prix avantageux.
« Le principal fournisseur de la France en volailles, ce n’est pas LDC, ce sont les importations. Aujourd’hui, il faut répondre aux nouvelles attentes en adaptant nos outils industriels, notamment en termes de piéçage pour la restauration. Il y a de la place pour les volailles sous Siqo », assure Yves De La Fouchardière.
Loué se dit prêt à rencontrer les acteurs des collectivités pour leur fournir de la volaille labellisée, dans le cadre de la loi Egalim. « C’est compliqué car la demande des collectivités est variable, à cause des vacances, de la variation du nombre de participants, etc. Mais cela ne doit pas freiner les discussions. Il s’agit là d’un dossier du futur. Si nous ne faisons rien, nous nous en mordrons les doigts », ajoute-t-il.
S’inspirer du même modèle que pour les œufs.
Loué veut s’inspirer des relations mises en place avec certains groupes de restauration pour les approvisionnements en œufs. « McDonald’s se fournit exclusivement en œufs Loué, dans un esprit d’exclusivité. Nous avons mis dix ans à développer nos capacités de production pour leur fournir 10 millions d’œufs par an, raconte Yves De La Fouchardière. La reconquête des parts de marché de la volaille française demandera plusieurs décennies à se mettre en place ». La mise en place de contrats tripartites entre Loué, ses clients et les éleveurs est un premier pas dans le cadre d’une démarche de progrès.