Le bilan 2017 de la gestion des inspections est publié
L’inspection sanitaire des viandes et autres aliments s’améliore
Le nombre d’inspections sanitaires a légèrement progressé en 2017, de même que les « taux de suites adaptées » en réponse aux non-conformités, selon le rapport du Bureau du management par la qualité et de la coordination des contrôles (de la DGAL). Le nombre d’inspections connaît une inversion de tendance. Il s’est stabilisé en 2017 en termes de programmation (à 138 000) alors qu'il affichait une baisse continue depuis 2013 (- 22 000 inspections). « En sécurité sanitaire des aliments, domaine qui avait subi la baisse la plus sensible sur cette même période, la programmation des inspections est même en nette hausse (+ 3 000) », est-il écrit dans l’instruction technique faisant état du Programme 206 Sécurité et qualité sanitaire de l’alimentation. Le programme 206 prévoyait en particulier 43 704 inspections en abattoirs, dont 95 % se sont réalisées, auxquelles se sont ajoutées 14 835 inspections non programmées. Par ailleurs les taux de suites adaptées ont très nettement augmenté dans le domaine des inspections non conformes dans les abattoirs (de 69% en 2016 à 90% en 2017). Des améliorations attribuées à l’augmentation des effectifs et à la mobilisation des équipes. Cependant l’objectif de doter l’inspection en abattoirs de boucherie d’un effectif de 1 257 ETP (équivalents temps plein travaillés) n’a été atteint qu’à 80%. De même, hors abattoir, les contrats notifiés, portés à 527 ETP, se sont réalisés à 78%.