Les graines AB Krazan à l’assaut de la GMS
La société Krazan toaste les graines bios selon un procédé nouveau les rendant plus savoureuses. Misant sur la grande consommation, elle était sur le parcours bio du salon Made.
Il y a dix mois, entrait en activité industrielle un outil qui toaste et conditionne des graines comestibles bios à Noyal-Pontivy (Morbihan). La vente en grandes surfaces de sachets refermables de graines Krazan peut commencer. À ce jour, cinq personnes sont en poste à l’usine et quatre commerciaux sillonnent le pays. L’entrepreneur et dirigeant de la société Krazan est transporteur routier – il fait rouler 140 camions et se dit satisfait de cette activité. Il s’est lancé par passion dans l’aventure de la graine, encouragé par le réseau Initiative Bio en Bretagne, et aussi par flair : comme son épouse et lui, manger sain et savoureux gagne en importance dans la société française. Jean Juin est heureux d’avoir fait mettre au point un procédé nouveau – conçu par un ami – qui respecte et libère les saveurs des graines, empêchant de surcroît toute formation d’acrylamide. L’outil global a coûté dans les 800 000 euros.
Le sarrasin, le lin, l’orge viennent de Bretagne ou de Mayenne, le tournesol de France, la courge de Pologne. Après avoir lancé les sachets de graines bios à grignoter ou pour agrémenter les plats (en sachet de 100 g), ainsi que des paquets de farine, Krazan a présenté au salon Made, ce mois de mars, des sachets de mélanges pour yaourt (en sachet de 120 g). Questionné au salon sur ses affaires avec la grande distribution, Jean Juin indiquait être en finalisation avec Monoprix et Carrefour.