L’équilibre protéique gagnant
Une étude française (sur cohorte Inca 3 en 2014-2015), récemment publiée sur l’European Journal of Nutrition, montre l’association entre la consommation d’aliments peu transformés (les contraires des ultratransformés) avec un régime sain, une consommation de protéines supérieure et un risque réduit de maladie cardiaque ou métabolique. Plus précisément en matière de protéines, cette consommation est « positivement associée » aux protéines animales et à une diversité de protéines végétales. L’étude est basée sur la classification Nova (degrés de transformation) et sur PANDiet (qualité du régime). Ses auteurs – de Paris-Saclay et l’Anses – ont publié sur https://link.springer.com (rechercher par « contrary to ultraprocessed foods »). Par ailleurs, le Fonds français pour l’alimentation et la santé a dressé un état des lieux en octobre 2019 de la consommation de protéines d’origine animale et végétale. En France, comme dans la plupart des pays occidentaux, les apports alimentaires entre protéines animales et protéines végétales sont voisins d’un rapport 2 sur 1. Les contributeurs, nutritionnistes, universitaires ou de la recherche agronomique considèrent qu’un rapport « équilibré » proche de 1 est souhaitable dans un régime suffisamment varié.