Viande
L’agneau néo-zélandais de retour en France
Peu de changement sur un marché de l’agneau français très calme. A noter néanmoins, la croissance des envois de la Nouvelle-Zélande.
Peu de changement sur un marché de l’agneau français très calme. A noter néanmoins, la croissance des envois de la Nouvelle-Zélande.
Toujours à des niveaux très élevés, le prix moyen entrée abattoir des agneaux tend néanmoins à s’effriter sous l’effet du manque de demande, qui s’essouffle du fait des arbitrages des ménages dans un contexte inflationniste. Néanmoins la faiblesse de l’offre laisse à augurer d’une poursuite de la stabilité du marché. En août, « les abattages d’agneaux étaient de nouveau en repli d’une année sur l’autre (-4% en effectifs et en volume) et relativement faibles, inférieurs de -12% à la moyenne des cinq dernières années », rapporte l’Institut de l’élevage.
Davantage d'importation de viande ovine, notamment de Nouvelle-Zélande
Les importations françaises de viande ovine ont continué de progresser en début d’année. En cumul sur sept mois, elles dépassent de 5 % leur niveau de 2021, mais cette hausse est à relativiser puisqu’elles n’ont toujours pas retrouvé leur niveau d’avant la pandémie (-8 % par rapport à 2019). Néanmoins on constate le retour de la viande néo-zélandaise : +21 %. Depuis plusieurs année, l’île boudait le marché européen, mature, pour la Chine, plus proche et en croissance. Mais les échanges entre les deux pays souffrent de la politique zéro-Covid. De plus la demande y est plus terne, avec les efforts du gouvernement de développer son autonomie. Les envois néo-zélandais vers la Chine ont reculé de 24 % sur huit mois toujours d’après l’Idele.