Roquette
La féverole au service des analogues
Après avoir développé la transformation de la protéine de pois, le groupe Roquette s’intéresse de près à la féverole, aux multiples qualités nutritionnelles.
En mai 2018, Roquette, spécialiste d'ingrédients d’origine végétale et pionnier des nouvelles protéines végétales, avait ouvert son site de production de Vic-sur-Aisne (Hauts-de-France) à la presse pour le lancement de son atelier de transformation de protéines de pois, que l’on retrouve aujourd’hui notamment dans des desserts de type crème glacée sans produits laitiers. Roquette a également mis sur le marché une sauce ketchup combinant protéine végétale texturée et amidon fonctionnel de type « clean label ». Lors de cette visite, Pascal Leroy, directeur pois et nouvelles protéines, avait aussi indiqué que l’entreprise travaillait sur « l’identification de deux plantes pertinentes pouvant faire l’objet de développement industriel ». C’est chose faite à l’approche de 2020, au moins pour l’une d’entre elles : la féverole, intéressante pour ses taux de fibres et de protéines, pour sa faible teneur en matière grasse et pour son action sur les sols où elle est cultivée. Roquette lancera, probablement dans le courant de l’année prochaine, la production industrielle de protéines de féverole texturées sur le segment des analogues de viande (un marché mondial estimé à 7,5 milliards de dollars en 2025). Un des avantages de cette protéine est la possibilité de produire certains analogues de viande autres que le simple burger comme des substituts de saucisses, de galettes ou encore de nuggets de poulet.