Substituts de viande
Herta Le Bon Végétal affiche une croissance de 30 %
La marque Herta s’est ancrée sur le marché de la « viande végétale » et affiche une croissance de 30 %. Elle ne prévoit pas de changer le nom de ses produits tant que le décret n’a pas été validé par le Parlement européen.
Depuis l’arrivée de Herta sur le segment de la « viande végétale » en GMS en 2016 avec sa gamme Le Bon Végétal, le marché a été multiplié par 5. La marque de Nestlé affiche une croissance de 30 % de ses ventes en volume et valeur entre janvier et septembre 2020 par rapport à la même période en 2019, pour un marché à +4,9 % en volume et +5,9 % en valeur. Herta détient 51 % des parts de marché en valeur. « Nous restons le moteur de croissance sur ce marché. Notre gamme Le Bon Végétal correspond à notre segment le plus dynamique de l’ensemble de la marque », assure Guillaume Gachet, directeur marketing de Herta Le Bon Végétal. La marque possède une gamme complète avec des steaks, des escalopes, des pavés gourmands, des nuggets, des falafels et dernièrement deux saucisses (nature et épicée). Herta est arrivée sur ce marché avec dix références, et en propose aujourd’hui vingt-trois.
Nous restons le moteur de croissance sur ce marché
Les produits de la gamme sont composés de protéines de soja pour la plupart (60 %) ou de protéines de blé (40 %). « Notre mission est de démocratiser ces protéines végétales », souligne Guillaume Gachet.
Pas de changement de dénomination prévu
L’article qui interdit l’utilisation des dénominations animales pour promouvoir ou commercialiser des produits contenant des protéines végétales ayant été adopté, Herta ne prévoit néanmoins pas de changer la dénomination de ces produits. « Pour l’instant, nous ne changeons rien, mais c’est un sujet sur lequel nous discutons. Nous attendons que le décret soit validé par le Parlement européen, soit d’ici début 2021, pour décider d’un quelconque changement », confie Guillaume Gachet.
Par ailleurs, Herta a répondu à l’étude CLCV qui dénonçait que ces produits contiennent plus d’eau que de protéines végétales. « Cette eau sert à réhydrater les protéines lors de la cuisson. Nous ne pourrions pas commercialiser des protéines sèches en l’état, cela serait indigeste. La réhydratation est essentielle à la bonne expérience gustative et améliore la texture », explique Guillaume Gachet.